Connaître le Jardin du Souvenir : explications par Yves Alphé

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Dans le monde du funéraire l’on trouve plusieurs sites cinéraires, dont le Jardin du Souvenir. Ce dernier est concerné lorsque le défunt a été incinéré. Yves Alphé, expert du funéraire, vous propose de découvrir ce qu’est ce Jardin du Souvenir.

Définition du jardin du souvenir

Ce lieu funéraire est l’une des destinations possibles pour disperser les cendres d’un défunt ayant précédemment subi une crémation, indique Yves Alphé. Il se situe dans une aire de dispersion dédiée, au sein d’un cimetière d’une commune. C’est donc un véritable lieu de recueillement pour les proches endeuillés. Il s’agit donc d’un espace commun et libre de concessions.

Mode de fonctionnement

Cet espace de dispersion des cendres du défunt et de recueillement est relativement petit puisqu’il ne se compose que de quelques mètres carrés au sol. Toutefois, il fonctionne selon un mode opératoire bien précis. Après la crémation, l’urne funéraire est confiée à la personne ayant organisé les obsèques. S’en suit alors une cérémonie solennelle de dispersion des cendres que le responsable chargé des funérailles supervise.
L’urne est ouverte puis retournée pour permettre la dispersion des cendres indique Yves Alphé.

Cependant, une alternative encore méconnue existe, il s’agit du dispersoir. Dans ce cas de figure, l’urne cinéraire est légèrement différente car c’est son fond qui s’ouvre après intervention humaine. Le maître de cérémonie ouvre alors ce fond de l’urne et balance le bras pour répandre progressivement les cendres dans le jardin du souvenir.

Répandre les cendres du défunt dans un jardin du souvenir est une procédure quasiment gratuite. En effet, la commune peut exiger, une fois la demande de dispersion préalablement posée et acceptée, une somme entre 50 et 100 euros. Toutefois, la famille bénéficiera en retour d’une petite plaque contenant l’identité du défunt. Celle-ci sera destinée à être apposée là où les cendres auront été dispersées dans le jardin du souvenir, indique Yves Alphé, sur un petit support par exemple. Cela permet aux proches du défunt d’avoir un élément concret de recueillement. En effet, la dispersion des cendres diffère d’une inhumation dans le sens où il n’y a pas d’élément concret de recueillement.

Règlementation

Depuis le 1er janvier 2013, toute commune de plus de 2000 habitants est tenue de disposer d’un jardin du souvenir. Par ailleurs, la dispersion des cendres suit elle aussi une réglementation bien précise.

On ne peut par exemple pas disperser les cendres d’un défunt dans n’importe quel lieu public ni dans une propriété privée précise Yves Alphé. Que la dispersion se fasse sur un espace végétal ou minéral ou bien dans un réceptacle communautaire, celle-ci devra être signalée via l’inscription au registre du cimetière.

Une fois la dispersion dans le jardin du souvenir terminée, l’urne est ensuite déposée dans une case de columbarium. Elle peut également être inhumée dans une sépulture, indique Yves Alphé ou bien scellée dans une nécropole.

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