|
Yves Alphé vous présente le columbarium du cimetière du père Lachaise |
Origines du columbarium
Issu du latin « columba » signifiant « niche », le columbarium est un espace destiné à recevoir les
cendres d’un défunt précédemment incinéré. Il faut savoir, rappelle
Yves Alphé, qu’il existe depuis l’époque romaine : des niches étaient alors creusées dans les murs des
nécropoles.
Le columbarium aujourd’hui : rappels par Yves Alphé
Le
columbarium est aujourd’hui encore utilisé pour inhumer les urnes des cendres des défunts incinérés. Principalement situé dans les
cimetières, il peut également se situer dans un
crématorium. Il est géré soit par la Mairie soit par le crématorium concerné. Les familles du défunt peuvent acquérir une case de columbarium pour y disposer une voire plusieurs urnes, cela dépend des emplacements disponibles, indique Yves Alphé.
Comment se présente un columbarium ?
Il faut savoir qu’il existe plusieurs types d’architecture de columbarium. Qu’il soit en colonne, superposé, en pyramide, son objectif est toujours de recevoir l’urne des cendres de la personne disparue. Toutefois, il peut parfois être orné de
fleurs et des plaques via des étagères devant la porte.
Au niveau des matériaux, on note la prédominance du granit, même si certains columbariums peuvent être directement dans les murs, comme au
cimetière du Père Lachaise. Le principal avantage architectural des columbariums est le gain de place par rapport aux tombeaux classiques, dans la mesure où ils peuvent être disposés verticalement.
Quelle législation ?
C’est la loi du 19 décembre 2008 qui indique le devenir des cendres. Par ailleurs, les communes de plus de 2000 habitants sont tenues, d’après le
Code Général des Collectivités Territoriales de disposer à minima d’un
site cinéraire pour accueillir les cendres. Ce site cinéraire se présente concrètement sous la forme d’un espace aménagé appelé « jardin du souvenir » pour disperser les cendres ou bien d’un columbarium ou de concessions cinéraires. Au même titre qu’un cercueil, une urne déposée dans un columbarium devra être autorisée par la Mairie via l’article R2213-39 du Code Général des Collectivités Territoriales.
La concession en columbarium par Yves Alphé
Contrairement à la
concession « classique » où la famille est tenue d’entretenir le lieu, la concession d’une case de columbarium doit être entretenue par la
commune elle-même. La concession en columbarium peut donner lieu à une disposition libre (gravure, porcelaine, soliflore ou autres décorations). Toutefois, l’inconvénient du manque de place par rapport à un tombeau rend difficile la mise en place de décorations florales élaborées ou de plaques de taille conséquente. Au niveau de la contenance, une case peut contenir jusqu’à 4 urnes (rarement plus) selon le type de construction.
C’est la société de pompes funèbres (comme
Caritas Obsèques gérée par
Yves Alphé) qui se charge de l’inhumation de l’urne après en avoir fait la demande auprès de la Mairie et de la famille concernée.
Avant fermeture de la case où reposera l’urne du défunt, la société de pompes funèbres peut proposer une
cérémonie civile. Cette cérémonie peut s’avérer « complète » si aucune cérémonie n’a été tenue au
crématorium ou bien intervenir en complémentarité par un hommage supplémentaire de la famille.
Commentaires
Enregistrer un commentaire